•  

    Le dictionnaire nous dit : "Science qui étudie les relations entre les êtres vivants (humains, animaux, végétaux) et le milieu organique ou inorganique dans lequel ils vivent." avec cette extension en direction des sciences sociales : "Études des relations réciproques entre l'homme et son environnement moral, social, économique.".

     

    Si l'on examine de près ce que signifie "les relations entre les êtres vivants... et le milieu" on comprend immédiatement que ces relations sont complexes et interagissent avec le "milieu" : elles sont capables de le modifier.

     

    Guerre ou paix créent un environnement particulier qui ne dépend que de nous.

     

    Le fait qu'une bactérie excrète des substances, qu'un rongeur, un ruminant, un éléphant... produise des excréments provoque une modification du "milieu", de l'environnement, modification qui pourra avoir des conséquences, bénéfiques ou non, sur l'environnement considéré, selon l'échelle à laquelle on l'observera.

     

    Par exemple rien ne dit a priori que l'apport massif de crottes d'éléphant dans un environnement où cet animal n'a jamais vécu, par exemple une forêt de Picardie, procurera un avantage dans la fertilisation de cette forêt car il faut peut-être la présence d'organismes spécifiques pour dégrader ce type d'excréments, organismes que l'on trouve dans les sols des régions d'origine de l'éléphant (ceci est une hypothèse inventée pour l'occasion, évidemment).

     

    Il pourra en découler une modification significative de la nature du sol qui aurait des conséquences sur des micro-organismes et, de fil en aiguille, sur la qualité du sol et la croissance de la forêt.

     

    Dès que l'on se plonge dans des considérations "écologiques" au sens défini ci-dessus on entre dans un monde où tout est lié, indissociablement lié.

     

    L'étude écologique est en quelque sorte la mise en évidence d'un "super hypertexte" qui est l'ensemble des relations de cause à effet qui régissent le vivant.

     

    L'analogie avec le mode de fonctionnement du Web me semble intéressante : un lien sur un site (ou sur un blog) pourra avoir une conséquence sur "le milieu" et ses habitants.

     

    Sur les habitants, la conséquence sera qu'un "clic" permettra d'atteindre une destination que l'on ne connaissait pas, sur le "milieu" ce "clic" inattendu correspondra à un supplément de trafic, l'enrichissement d'une ligne d'un "fichier log" et des statistiques de consultation du site visé, etc...

     

    Mais cela ne sera possible QUE SI le réseau fonctionne, QUE SI aucune panne ne le perturbe, QUE SI les "autorités" n'ont pas imposé des filtres ou n'ont pas simplement déconnecté le réseau local du reste du monde, comme cela se fait en Chine ou en Birmanie...

     

    On voit donc que l'initiative individuelle qui consiste à créer un lien n'est fonctionnelle QUE SI des instances supérieures autorisent cette possibilité, et QUE SI "l'écosystème" général est en bonne santé (absence de panne).

     

    Sur le Web une personne est donc susceptible de modifier le "milieu" et les conditions qui affecteront un certain nombre "d'habitants de ce milieu" par un simple texte ou un lien, même si, en général, cette modification demeure minime.

     

    Cependant l'ensemble des actions de chacun sur le Web a un résultat tangible, qui s'évalue sous la forme de divers "volumes" : quantités de données transférées, évolution du nombre de sites actifs, des taux de consultation, de la consommation électrique engendrée par la multiplication des équipements informatiques...

     

    On constate donc sur le Web comme dans la vie que chaque "micro-action" de chaque organisme en présence aura, par effet cumulatif, un effet sur l'ensemble.

     


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  • Lancé il y a six ans, l’outil permet aux entreprises et collectivités de mesurer leur consommation énergétique par pôles d’émissions, matières premières, déchets, transports… Suivi d’actes, le bilan carbone vise à réduire à la fois ses émissions et ses factures en investissant dans des technologies plus propres.

    Le mode de calcul repose sur des facteurs d’émissions que l’on rentre dans un tableur. L’évaluation de ces facteurs est assez complexe et se traduit d’ailleurs par une fourchette d’imprécision dans les résultats. Mais plus la méthode du bilan carbone est utilisée, plus elle gagne en précision et l’on peut se baser sur des données préexistantes. Par exemple, lorsque la RATP aura achevé son bilan carbone, le calcul sera plus précis pour les usagers qui feront le leur.


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  • Première étape : Faire le tour de tous ses appareils électriques. Le consomètre démasque les plus énergivores, indispensable pour analyser et mieux gérer sa consommation.

    Selon les cas, il peut s’agir des radiateurs électriques, du sèche-linge, de la cuisinière, du lave-vaisselle…
    Et après? Tout d’abord, on comprend vite que tout appareil qui chauffe est souvent très énergivore, et est donc une “cible” de choix pour réduire sa consommation. Signalons, en passant, que le rendement énergétique global de l’électricité est catastrophique ( environ 30%), nous y reviendrons.

    Pour ces appareils chauffants, il y a plusieurs options :
    ➢ S’en passer (eh oui, c’est possible, en restant tout aussi heureux)
    ➢ Choisir, pour le remplacer, un équipement avec une autre forme d’énergie, à rendement calorifique trois fois supérieur à l’électricité (gaz, mazout, bois, soleil…)
    ➢ Choisir l’appareil ayant le meilleur label énergétique (A, A++…)
    ➢ Le raccorder à l’eau chaude si c’est possible (lave-vaisselle, lave-linge)

    Des pistes que je développerai, appareil par appareil, pour éviter les pièges. A suivre, pourquoi faut-il se débarasser de son radiateur électrique.


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  • Steaks, paires de chaussures, CD, transports… La nouvelle version “personnelle” du bilan carbone, qui utilise la méthode mise au point par l’expert climatique Jean-Marc Jancovici pour l’ADEME (agence pour l’environnement et la maîtrise de l’énergie), épluche notre consommation quotidienne dans le détail.

    je fais mon bilan carboneL’exercice est assez rapide à condition de pouvoir évaluer combien de kilos de viandes, poissons, beurre… on ingère par mois, de faire la moyenne de son kilométrage en voiture et en train et d’avoir ses factures d’électricité sous la main.

    Le résultat nous montre sur un graphique et un tableau de statistiques par où nous péchons, logement, transport, alimentation, consommation. Une barre repère rouge établit la limite à ne pas franchir pour prétendre à un mode de vie durable, soit 640 kilos équivalent carbone, quatre fois moins que la moyenne annuelle par habitant en France.

    Habituée du train et des transports en commun, je suis largement sous la barre à ne pas dépasser pour prétendre à un mode de vie “durable”, (sauf qu’en ajoutant deux aller-retour en avion, le quota explose). Loin d’un steak par jour, mon alimentation est aussi durable. Ma consommation en revanche, vie quotidienne, vêtements, loisirs, déborde.

    J’arrive à une moyenne de 1052 kilos, 1952 kilos en rajoutant mes quatres trajets en avions, avec une incertitude de 43% (pour chaque produit une fourchette indique les points minimum et maximum probables pour mes émissions), en dessous de la moyenne annuelle de mes concitoyens 2800 kilos, ce qui n’est pas étonnant vu ma situation urbaine, sans voiture, sans électroménager gourmant en énergie.

    C’est un bon moyen de rendre visible le coût environnemental de sa consommation, qui n’apparaît pas, pour l’instant du moins, dans le prix des produits que nous achetons.


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  • Voila une question que je me pose depuis quelque temps. On voit fleurir un peu partout des panneaux solaires pour la production d'énergie propre. Ma question qui en découlait était donc celle-ci "Il faut de l'énergie et de la matière première pour produire un panneau solaire, alors au bout de combien de temps ce dernier a t'il un bilan énergétique positif, c'est à dire qu'il produit plus d'énergie que ce qu'il en a fallu pour sa production".

    La réponse :

    Croire que la fabrication d’un panneau solaire consomme plus d’énergie que ce qu'il fournira durant sa durée de vie est un mythe. Cela est vrai pour les panneaux solaires conçus pour l’environnement spatial, compte tenu des conditions dans lesquelles ils vont évoluer et qu’ils doivent avoir un très bon rendement, on ne compte pas l’énergie nécessaire pour les produire et ils ne seront sûrement jamais rentables. Mais ceci est faux pour les panneaux solaire terrestres.
    Bien sûr, tout ce qu’on produit sur terre nécessite de l’énergie et, afin de pouvoir estimer l’intérêt énergétique d’un produit, on a créé le « bilan énergétique » qui est tout simplement le rapport de l’énergie sortante (énergie produite) sur l’énergie entrante (énergie nécessaire pour la réalisation du produit et/ou la production de l'énergie sortante).

     

     


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