• Le "Grenelle de l'environnement" est-t-il anti environnemental ?

     

    Si l'on comprend cela on doit aussi comprendre que le fait d'orienter vers les seuls citoyens (ou essentiellement vers les citoyens) des mesures visant à plus ou moins préserver notre environnement actuel (alors qu'il faudrait envisager le plus sérieusement du monde le restaurer...) est en soi profondément anti-écologique, et par là même "anti-environnemental" puisque l'un des ingrédients principaux de "l'écosystème" serait absent du train de mesures.

    Cet ingrédient principal est constitué des diverses instances sur lesquelles chaque citoyen n'a que très peu de prise : l'état, les structures superétatiques diverses, les entreprises... ce que j'ai appelé jusqu'à maintenant "l'autorité supérieure".

    Si les comportements individuels ont leur importance il faut bien comprendre qu'ils ne sont en rien "le tout".

    Et si seulement une fraction du "tout" manque dans ce "Grenelle de l'environnement" il lui manquera aussi l'essentiel de sa signification : les conséquences seront alors minimes par rapport à ce qu'elles devraient être pour que les chose qui doivent changer changent réellement.

    Rappelons par la même occasion que ce "tout" signifie qu'il faut que nous prenions A LA FOIS soin de notre environnement ET de la vie qui s'y déroule, cela nécessite de porter un oeil A LA FOIS sur la biodiversité, ET sur la pollution, ET sur nos modes de vie... sans rien dissocier ni rejeter.

    Cela inclut donc aussi bien le "social" que le strict "environnemental" : si l'on agit au nom de "l'écologie" il faut que l'on se soucie aussi bien des humains dans l'ensemble des aspects de leur vie (du pouvoir d'achat à la gestion des déchets, à la santé, aux loisirs... et aux grandes options prises pour les gouverner, domaine par domaine...) que des lombrics ou de la fonte des glaces...


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