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    A défaut de pouvoir totalement interdire l’accès des véhicules aux centres-villes, les élus locaux,  peuvent avoir une politique volontariste et chercher à privilégier les voitures les moins polluantes. C’est le principe adopté par de nombreuses villes comme Londres, Milan, Berlin. C’est, plus généralement, ce qu’ont fait en France les pouvoirs publics avec l’instauration du bonus/malus, les primes pour l’acquisition de véhicules électriques ou hybrides (électrique + thermique), de véhicules fonctionnant aux agrocarburants, au gaz naturel pour véhicule (GNV) ou au gaz de pétrole liquéfié (GPL). Le nouveau calcul de la taxe sur le véhicule de société (TVS), désormais entièrement basée sur les émissions de CO2 a également réorienté le marché vers des voitures consommant moins et par conséquent polluant moins.

    Mais qu’est-ce qu’une "voiture propre" ? Cette notion même est parfois contestée car quelle que soit son type de motorisation, les matériaux utilisés et les techniques mises en œuvre pour sa construction ont un impact sur l’environnement. Pour l’instant, une "voiture propre" est une voiture qui émet un minimum de gaz à effet de serre.  Encore faut-il rappeler que la voiture particulière "
    ne représente que 10 % environ des consommations énergétiques des transports et beaucoup moins encore si l’on se limite aux villes centres qui sont les territoires qui conduisent les politiques les plus actives d’élimination des voitures", comme le rappellent, fort à propos, Marie-Hélène Massot, directeur de recherche au Laboratoire Ville Mobilité Transports (LVMT, commun à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées, l’Institut national de recherche sur les transports et la sécurité et l’Université de Marne-la-Vallée) et Jean-Pierre Orfeuil (Institut d’Urbanisme de Paris – Université de Paris XII) dans La contrainte énergétique doit-elle réguler la ville ou les véhicules ?

     


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